Les Brésiliens devraient inscrire ce printemps un droit officiel au bonheur dans leur Constitution. La douceur de vivre et l’optimisme sont des marques de fabrique au Brésil, aux côtés de la samba et du football. Mais la cinquième puissance économique mondiale est aussi en retard sur le plan social: telle est donc l’origine de l’amendement soumis aux députés. Le texte stipule les droits sociaux qui doivent rendre le bonheur possible: l’éducation, la santé, l’alimentation, le travail, le logement, le repos et la sécurité sociale.