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Les bons Samaritains des ados en rupture

© Ixène
Elles n’ont pas perdu leur soirée, les 300 personnes qui sont venues se faire expliquer la nouvelle génération au Théâtre de l’Espérance de Genève, le 9 mars dernier (photo).
Sandrine Roulet

La première des cinq conférences organisées par l’institution sociale la Fontanelle de Mex (VS) a en effet fait salle comble. En plus, le two-men-show d’Antonia Bachero et de Pierre Trivero en mode «je-te-pique-la-parole» a captivé le public de parents, d’enseignants, d’éducateurs.
Les thérapeutes et formateurs ont mis l’accent sur les défis que pose le génération C (comme connectée) aux parents et éducateurs d’aujourd’hui. Les jeunes nés après 1995 sont nés avec internet.
Hyper-connectés, ils ont développé des zones neuronales propres que nous n’avons pas», annoncent les thérapeutes, en ajoutant que cette génération ne prend pas le temps de la réflexion: «Ils croient ce qu’ils lisent sur leurs réseaux sociaux et sont vulnérables aux théories du complot». C’est également une génération qui veut être «popu»(laire). Stimulés et éveillés depuis leur plus jeune âge, ces enfants ont besoin de bouger pour apprendre: «Seuls 5% des enfants dits hyperactifs le sont vraiment, les autres sont kinesthésiques», corrigent les thérapeutes. Dans un monde aux multiples valeurs, cette génération est peu «culpabilisable», donc peu accrochée par la morale. Tout en admettant qu’il était plus facile d’être parent/éducateur par le passé, Antonia Bachero et Pierre Trivero ont donné des pistes pertinentes et des exemples concrets pour l’éducation de cette génération C. Au vu des applaudissements, le public y a trouvé son compte!

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