L’Église jeune et ses questions
En dépit de son attrait d’Église jeune, ICF ne rencontre pas un succès sans partage. De fait, Micky Conod, co-pasteur d’ICF-Bâle constate «une perte de 20% de jeunes ayant grandi dans une famille chrétienne.»
Forts de ce constat, il convient de s’interroger sur la fréquentation des jeunes par rapport aux structures développées par ICF.
D’une communauté à l’autre, le bilan est plus ou moins unanime: Cyril H.*, pasteur d’ICF-Lausanne, relève que les jeunes les plus réguliers sont ceux qui participent à un petit groupe, puisque la condition pour y participer est d’y venir fidèlement; à noter aussi que c’est le véritable lieu de célébration chrétienne, alors que les cultes visent plutôt les non-chrétiens. En ce qui concerne ICF-Genève, le pasteur Matthias Bölsterli confirme cette tendance. À Bâle, Micky Conod constate cependant que la fidélité des jeunes s’applique à l’Église en général et pas seulement aux groupes.
Selon les responsables d’ICF, la culture du tourisme ou du «zapping» explique en partie le manque d’assiduité des gens.
Certains ont tendance à venir une fois puis à réapparaître trois mois plus tard.
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Micky Conod souligne également que la présence ou l’absence de certains styles musicaux peut influencer l’intérêt des jeunes à venir ou non à l’Église:
«Certains se définissent par la musique qu’ils écoutent. S’ils ne trouvent pas la musique qu’ils aiment ou si celle-ci n’est pas prise au sérieux, il est probable qu’ils ne reviendront pas. Par exemple, nous ne sommes pas encore très au point pour atteindre les jeunes qui s’intéressent à la culture hip hop.»
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