Le printemps des relations catholico- évangéliques

«Le plus évangélique des papes»: de l’évangéliste Luis Palau à la générale salutiste Linda Bond (en photo avec le pape lors de son investiture) en passant par de nombreux évangéliques, les éloges à l’endroit du pape François se sont multipliés depuis que la fumée blanche s’est échappée de la cheminée de la Chapelle Sixtine au Vatican.
Son appel pascal aux éloignés de Dieu «à s’interroger, à faire un pas, à accepter de risquer de croire» et d’autres paroles et gestes ont ravi des évangéliques soucieux de l’évangélisation.
Autre élément nouveau, la Manif pour tous a vu défiler catholiques et évangéliques pour la même cause. Forts de leurs affinités éthiques et malgré des désaccords majeurs dans d’autres domaines, évangéliques et catholiques ont battu le pavé main dans la main et scandant les mêmes slogans. Certes, les lieux de rencontres ne sont pas totalement nouveaux (lire encadré), puisque des dialogues et des rassemblements du Renouveau charismatique se sont développés dès les années 1970.
Mais les collaborations visibles, qui engagent des Eglises, constituent, elles, un phénomène bien plus récent. Au-delà de la Semaine de l’unité des chrétiens, c’est désormais sur le terrain de l’évangélisation et de l’éthique que catholiques et évangéliques se retrouvent et collaborent. Avec notamment les Parcours Alpha et, en France, avec l’organisation certes encore timide d’un premier Jour du Christ commun, l’an dernier à Paris.
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