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Le Défi Michée «dopé» par son succès au G20

Mobilisation maximale du Défi Michée au sommet du G20 mi-novembre, sommet Michée à New York en décembre: les évangéliques sont déterminés à vaincre la pauvreté et la corruption.
Christian Willi

«Il est très difficile d’évaluer l’impact d’une seule campagne dans un processus complexe», analyse la coordinatrice française du Défi Michée. Coralie Omodei-Diebold est convaincue que la mobilisation internationale dans laquelle le Défi Michée était impliqué a pesé sur les engagements pris par les vingt Etats les plus puissants du monde lors du sommet de Brisbane. Elle précise toutefois que «certaines mesures sont le fruit d’années voire de dizaines d’années de lobbying. La crise financière de 2007-2008 est à l’origine de la mobilisation contre la corruption et l’opacité financière». Se pose maintenant la question de la mise en œuvre et de l’application de ces mesures: «Les pays du G20, et par extension d’autres Etats, abandonneront-ils le principe de réciprocité qui ne permet pas aux pays démunis d’accéder au système d’échange automatique de données fiscales? Mettront-ils en place une transparence quant à l’utilisation des fonds perçus en particulier dans les pays du Sud, où la corruption des gouvernants est parfois criante?», interroge-t-elle.

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