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La vérité, voeu pieux?

© Alliance Presse
L’affaire VW a rappelé que la tricherie est monnaie courante. Le mensonge est-il donc banalisé? Est-il fatalement vainqueur, même dans nos relations?
Sandrine Roulet

Avec la révélation des moteurs truqués de VW, on pourrait penser que notre société s’enfonce un peu plus dans le mensonge. Découvrir qu’un constructeur automobile connu pour sa rigueur a sciemment triché, cela rappelle au monde combien la vérité est un idéal souvent brocardé. Si l’on ajoute à cela le double jeu des athlètes russes, les découvertes fréquentes de duperies de la part d’hommes politiques, on peut fatalement hausser les épaules en pensant que le mensonge n’a jamais été aussi présent qu’aujourd’hui. Une analyse fondée?
Le théologien Louis Schweitzer note que le mensonge a toujours été fréquent. Mais dans notre société d’hyper-communication, il est plus difficile de cacher quelque chose longtemps: les fuites sont courantes. «Dans les siècles passés, les grands pouvaient mentir en toute sérénité». Le mensonge reste malgré tout «indigne». Logique, parce qu’une société démocratique est censée reposer sur la parole donnée: face aux révélations, le grand public est donc choqué, même si plus vraiment étonné.

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