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La démocratie indienne à l’épreuve de l’hindouisme

La plus grande démocratie du monde sort d’un mois d’élections générales. Cinq ans de gouvernement du Congrès n’ont pas amélioré le sort des minorités. Qu'en sera-t-il des cinq prochaines?
Joël Reymond

Le parti du Congrès vient de remporter les élections générales en Inde, contre son grand rival, le Parti du Peuple Indien (ou BJP, nationaliste religieux). «Les gens ont voté pour les forces laïques, contre les communautaristes», a commenté le premier ministre sortant Manmohan Singh, appelant l’opposition à une attitude constructive. La victoire inespérée du même Congrès, il y a cinq ans, avait envoyé une onde de joie et de soulagement parmi les minorités de l’Inde. Mais Joseph D’Souza, président du Conseil Chrétien pan-indien, avait alors prédit que les persécutions continueraient, mais avec moins de soutien officiel. Et il a eu raison. «La législature passée a vu les pires persécutions antichrétiennes de mémoire d’homme. Mais si le BJP était resté au pouvoir à New Delhi, cela aurait probablement été pire encore», commente un autre observateur de la vie politique indienne, Jossy Chacko. Ce dernier estime que le Congrès, parti de la dynastie Gandhi-Nehru, a failli à soutenir et défendre les minorités: chrétiens, mais aussi musulmans, sikhs et bouddhistes. Le nouveau quinquennat du Congrès s’ouvre donc avec un moins grand enthousiaste parmi les chrétiens.

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