L’accueil, sa vocation
Le jour où j’ai rencontré Esther Lehmann, elle fêtait ses 75 ans. Je l’ai appris au moment où l’un de ses pensionnaires a frappé à la porte du salon et lui a tendu un magnifique bouquet de roses. Le jeune homme en question est l’un des nombreux marginaux qu’elle a accueillis dans sa ferme nichée dans un écrin de verdure à l’orée des bois, près d’Oron-la-Ville (Suisse). «Après une longue période de reconstruction, il va commencer une école de disciple de JEM», glisse-t-elle une fois le jeune homme reparti. Esther Lehmann est admirative des prodiges que Dieu opère dans ces vies blessées par d’innombrables embûches.
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