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Instituts bibliques: chantiers ambitieux

Plan des futurs locaux des Cèdres.
© Plan des futurs locaux des Cèdres.
Les instituts bibliques et théologiques de la région parisienne offrent un bel exemple de la croissance des évangéliques. Un défi en pleine pandémie mais aussi une stratégie vertueuse.

D epuis 2015 et jusqu’à 2020, la conduite de travaux débutés d’abord à la faculté libre de théologie évangélique (FLTE) puis à l’école des Cèdres et à l’institut biblique de Nogent (IBN) ne connaît pas de hasard de calendrier. En plein projets d’agrandissements et de réaménagements, les synergies avaient pourtant autrefois cherché à trouver place commune à Massy, aux Cèdres, en 2013 sans que le projet n’aboutisse.

De nouveaux besoins

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Si la FLTE de Vaux-sur-Seine n’a pas déménagé vers Massy, au sud de la région parisienne, elle s’est entretemps agrandie et modernisée en plusieurs phases. «La FLTE s’attaque aujourd’hui au réaménagement du foyer des étudiants jusqu’à l’équipement numérique des salles de cours», explique Christophe Paya, professeur de théologie pratique et doyen de la FLTE. La construction d’une nouvelle bibliothèque et de salles de travail complétera la liste. Soit au moins trois millions d’euros. «Le développement des Eglises et l’implantation de nouvelles Eglises génèrent de nouveaux besoins. En matière de recherche théologique, la FLTE souhaite être présente sur le terrain de l’exégèse et de la théologie universitaire et il faut pour cela que des étudiants se forment au plus haut niveau», souligne le doyen de la FLTE.

Une vision large, à long terme

Si la crise sanitaire a ralenti leurs projets de construction, d’autres sites en revanche ont rejoint la cadence. L’IBN qui fêtera ses cent ans tout au long de l’année académique 2021-2022, espère ouvrir les festivités lors de l’inauguration des nouveaux locaux, le premier dimanche d’octobre, confie Etienne Lhermenault, son directeur. La maison centrale connaîtra des travaux de réaménagement mais c’est la construction de la résidence étudiante débutée en septembre et attendue début 2022 qui retient toute l’attention, pour un coût total de 2,45 millions d’euros. Un projet de dix-huit chambres et six appartements supplémentaires, destinés aux étudiants du site mais aussi à ceux de la région parisienne alors que l’offre locative parisienne est saturée. «Notre vision se renforce pour ces dix à vingt prochaines années alors que le contexte nous démontre toutes les limites d’une Eglise virtuelle», appuie Etienne Lhermenault.

Campus complet: un outil de service

Les évangéliques profitent de zones géographiques privilégiées, jusqu’au sud de la région parisienne. Aux Cèdres, les coups de pelleteuse ont attaqué un nouveau foyer pour une livraison à l’automne 2021. Le projet est ambitieux et prévoit la construction d’une résidence étudiante d’une trentaine de studios et une chapelle de près de trois cent places, sans compter les nouvelles salles de classes, bureaux et logements de fonction. «On aura un campus complet. On veut avoir un outil qui serve au mieux les agences missionnaires mais aussi d’autres membres de la communauté chrétienne», confie Marc Derœux, directeur des Cèdres. Le budget atteint les sept millions d’euros dont cinq millions d’emprunt et deux millions de fonds propres. Le nouveau campus doit être inauguré en janvier 2023.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Mars 2021

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