Ils accueillent les survivants de la traversée de la Méditerranée

Noël approche. A Ragusa, petite ville baroque du sud-est de la Sicile, Tina et Francesco Iuzzolini ont fort à faire. Comme l’année dernière, ils organisent un grand banquet. Au menu, panettone (dessert italien) et chansons. Au total, une bonne centaine de personnes à nourrir et amuser. Les invités? Des réfugiés. Des familles, des grands-pères, des mères, des jeunes hommes, des orphelins. Ceux qui débarquent par milliers chaque semaine sur les côtes siciliennes. La plupart ont passé plusieurs jours en Méditerranée sur de véritables cercueils flottants, en provenance des plages libyennes, très loin de leurs pays d’Afrique subsaharienne (Soudan, Erythrée, Ghana, Sénégal) ou du Moyen-Orient (Syrie, Pakistan, Bangladesh). Une catastrophe humanitaire face à laquelle l’Italie, touchée par la crise, est désarmée, peu aidée par l’Europe.
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