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Faut-il aider toutes les familles?

© Alliance Presse
Le 24 novembre, les Suisses voteront sur la question des déductions fiscales en faveur des parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants. Alors que les partis évangéliques disent «oui» sans hésiter, d'autres voix chrétiennes estiment que initiative risque de porter préjudice aux familles plus défavoriséses.
Sandrine Roulet

Les parents qui gardent leurs enfants bénéficieront-ils de la même déduction fiscale que les parents qui confient les leurs à la crèche? C’est le Peuple suisse qui aura le dernier mot le 24 novembre. Une fois n’est pas coutume, le Parti évangélique (PEV) et l’Union démocratique fédérale (UDF) disent «oui».
Pour eux, l’initiative remédie à une injustice. Le PEV constate que les parents qui font garder leur enfant par des tiers en profitent doublement: ils peuvent déduire les frais de garde des impôts et disposer de places de crèches subventionnées. «La situation actuelle incite les parents à placer les enfants à l’extérieur. L’initiative, elle, favorise la garde à la maison. Le PEV aimerait laisser le choix aux parents de s’organiser comme ils le désirent», détaille Christian Meyer, coordinateur romand. Valérie Kasteler-Budde, du PEV Genève, ajoute: «Si des parents ne veulent pas mettre leurs enfants à la crèche, ils doivent être libres de le faire sans être pénalisés fiscalement». L’UDF juge aussi inéquitable la situation actuelle. Le parti relève l’importance de l’éducation et de la présence des parents pour subvenir aux besoins fondamentaux des enfants. Sans parler de l’augmentation des coûts de crèche, auxquels participent, par le biais de l’impôt, même les familles qui ne les utilisent pas.

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