Quelques jeunes s’affairent à monter des néons roses sur le perron d’un bâtiment neutre au-dessus duquel flotte une bannière au logo d’ICF et au slogan «l’Église fait la différence ». Il est presque dix-sept heures, en ce glacial après-midi du 18 décembre dernier en ville de Genève, dans le quartier de la Madeleine. À moins de dix mètres de là, le bâtiment auguste et imposant d’une Église réformée, dans l’entrée duquel s’attardent d’autres gens. Qu’on le veuille ou non, l’image est parlante. ICF, pour International Christian Fellowship, est, parmi ces nouvelles Églises urbaines et jeunes celle qui connaît le développement le plus net. Sa spécifité: elle se rend aussi accessible que possible aux non-croyants et autres personnes en recherche, au moyen d’un travail minutieux sur les formes, les ambiances et la communication.
Le vestibule de «l’église» (un ancien cinéma) est transformé en bar branché. L’espace est empli de la musique du DJ et de la lumière des UV. Cinq minutes plus tard, on m’a déjà offert un verre. Le culte de Noël («Noëloïde») qui commence une demi-heure plus tard est une déferlante très efficace de sketches, de séquences vidéo et de concert rock louange anglophone – plus une collecte vécue simplement. Le pasteur Matthias Bölsterli annonce Jésus-Christ venu à Noël, qui donne la paix et un sens à la vie. Les trois cent quarante participants, jeunes et jeunes adultes, n’auront pas à répondre à l’appel; ils sont invités à revenir, et même à donner leur avis sur ce qu’ils ont vu au moyen de «feedback cards» distribuées à la sortie.

La suite à découvrir dans la version magazine ou téléchargeable du Christianisme Aujourd’hui.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Février 2006

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