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Essor continu pour le camp de Pâques des Fabricants de Joie

Reconnaissance des autorités, événements internes poignants, manifestations publiques combles: le camp de Pâques génère une forte dynamique. Bilan

Pour la quatrième année consécutive, les Fabricants de Joie (FJ) ont partagé avec les habitants d’Yverdon la Bonne Nouvelle de Pâques en actes, du vendredi saint 9 au 16 avril. La formule «service à la ville» a été appliquée pour la première fois dans une deuxième agglomération, Lausanne.
Les organisateurs y ont sollicité le service «Mobilité et Chaussées» de la municipalité qui leur a proposé quatre projets de nettoyage: la Vuachère (une rivière), les rives du Lac de Bret qui sert de château d’eau à la ville, des panneaux et réverbères et enfin le chemin de l’ancienne usine à gaz. Des membres des Eglises du grand Lausanne ont prêté ci et là main forte aux 130 participants du camp.
Le pasteur apostolique Jean-Luc Ziehli relève la force d’interpellation auprès de la population. «Beaucoup d’enfants ont été touchés par les encouragements et la gratitude qui leur ont été manifestés. Ce n’est pas courant. On leur a même demandé s’ils effectuaient des travaux d’intérêt public suite à une condamnation!»
Une dizaine de projets artistiques ou pratiques ont été lancés par les participants eux-mêmes, stands de distribution de café à la Riponne et à la gare ou création de bijoux à Malley-Provence. La dynamique positive créée par l’aventure au niveau des Eglises est une «bénédiction collatérale», toujours selon Jean-Luc Ziehli.
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Des jeunes créatifs
A Yverdon, ce sont dix autres projets de service qui ont été imaginés, montés et financés par les jeunes participants eux-mêmes, avec la supervision de cadres adultes. Didier Crelier, responsable romand des FJ, est enthousiaste: «C’étaient leurs initiatives. Ils ont découvert qu’ils avaient les capacités de les mener à bien. Ils ont aussi pris goût au service. Tout cela me remplit d’espoir». Dans la ville du Nord vaudois, ces camps de Pâques sont anciens et une relation de confiance tant avec les autorités qu’avec la population a pu s’établir. Les 170 participants, dont une majorité d’enfants, étaient aisément reconnaissables à leur T-shirt distinctif, le même qu’à Lausanne.
Outre l’intergénérationnel, l’évangélisation reste, à en croire, une des valeurs forte des Fabricants de Joie. Didier Crelier évoque une quinzaine de personnes touchées par le message des chrétiens et qui ont pris une décision en ce sens. Plusieurs se sont engagés dans le cours Alpha qui commençait juste après.
A Yverdon toujours, des événements publics ont été organisés, tels un concert de OneStep le soir du 14 avril avec un temple comble ou la fête des enfants, le 15 avril, avec une place Pestalozzi noire de monde. Des pasteurs ont aussi profité de lancer un café théologique, avec un débat sur la crise, modéré par le Christianisme Aujourd’hui, qui a attiré une cinquantaine de personnes. Leur but à long terme est de remettre la théologie au cœur de la cité.

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