Enquête du CNEF et du CEIA: criant manque de lien entre travail et Eglise
Parmi les 812 répondants et les seize entretiens qualitatifs menés auprès d’évangéliques français en âge de travailler, 91% ont répondu que leurs contacts professionnels savent qu’ils sont chrétiens. 56% d’entre eux disent subir une pression de rentabilité et deux tiers des fonctionnaires sondés répondent «tout à fait» à la question demandant s’il existe une pression ou des règles limitant leur foi au travail, contre 14% de l’ensemble des sondés. Parmi les 350 témoignages écrits recueillis, plusieurs d’entre eux ont déploré un manque de relation entre l’Eglise et l’entreprise. Florilège: «On sépare à l’Eglise le spirituel du professionnel. Des messages sur ce thème seraient pourtant bénéfiques.» «Il y a un fossé, que dis-je un abîme entre le vécu à l’Eglise et notre quotidien» ou encore «Il faut que le travail cesse d’être un angle mort dans la vie de mon Eglise.»
Huit différents besoins des évangéliques dans la sphère professionnelle ont été recensés. Cinq sont conscients: besoin de prière, de moyens de refléter l’Evangile, laïcité et témoignage, relation entre chrétiens professionnels et lien entre l’Eglise et le travail.
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Enfin, trois besoins inconscients ont été identifiés sous forme de questions: qu’est-ce qu’une vie épanouie? pourquoi le travail? et qu’est-ce que l’Eglise? Des besoins auxquels le CNEF souhaite répondre en facilitant les relations, animant une dynamique de prière et d’intercession, en mettant en avant des sources d’inspiration et en mutualisant les outils, a détaillé Clément Diedrichs son directeur général.