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Comment répondre aux attentes de la société?

L'événement «Esprit, es-tu là?», organisé conjointement par la FPF et la FEP les 12 et 13 octobre, s'est penchée sur cette question: comment répondre aux attentes de nos contemporains? Gabriel Monet a donné une réponse particulièrement pertinente.
Robert Héritier

Nos pratiques sociales et ecclésiales répondent-elles aux attentes de nos contemporains? Telle était la question posée à Meyzieu les 12 et 13 octobre, à l’occasion d’un événement unique: les journées régionales de la diaconie de la Fédération de l’entraide protestante étaient couplées avec un colloque de théologie pratique de la FPF, sur le thème «Esprit, es-tu là?».
Entre autres interpellations, celle de Gabriel Monet, de la faculté adventiste de Collonges: statistiques à l’appui, il a montré que si naguère on pouvait «appartenir» à une institution religieuse sans croire, nos contemporains mettent le «croire» avant l’appartenir. Leur attente spirituelle ne passe donc pas toujours par l’Eglise, qui n’a plus le monopole de la spiritualité. Il lui faut proposer non seulement des croyances (orthodoxie), mais aussi un vécu (orthopraxie). Ce qui passe par une immersion dans la culture de nos contemporains pour les rejoindre. Gabriel Monet a donné cette formule: si l’Eglise ne se «liquéfie» pas, elle sera liquidée. Enfin, elle se doit d’être «missionnelle», envoyée par le Christ en mission.
La réponse aux attentes de nos contemporains doit passer par la prise en compte de la globalité de la personne: corps, âme et esprit. Des carrefours ont permis de réfléchir à la façon dont pouvait se vivre un accompagnement spirituel dans les situations de handicap, de marginalisation sociale ou de fin de vie. Car la Parole n’est pas là seulement pour nous informer, mais pour nous transformer.

Robert Héritier

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – novembre 2012

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