Comment ils attendent Jésus
Prier pour que Jésus revienne de notre vivant
«Je n’aurai pas besoin de cercueil!». C’est Louis Dallière qui s’exclamait ainsi, tant il avait fait de la prière pour la venue de Jésus une réalité quotidienne et tant il en attendait ardemment l’exaucement.
Ce théologien, fondateur de l’Union de prière, pasteur du village de Charmes en France pendant de longues années, a quand même eu besoin d’un cercueil! Il est mort dans les années 70.
Il a néanmoins laissé dans le cœur de beaucoup de chrétiens la conviction qu’il fallait non seulement adhérer à l’idée de la venue du Seigneur (tout le monde est d’accord là-dessus), mais la désirer et la vouloir; c’est-à-dire entrer dans une prière qui ne repousse pas cette venue «à une époque tellement éloignée qu’elle en devient fabuleuse», selon les mots de Louis Dallière, mais la demande de notre vivant. Sans, bien sûr, chercher à en calculer et prédire la date, imaginant qu’elle serait humainement connaissable. Nul ne connaît le jour sinon le Père. (Mat. 24,36).
Dans l’Union de prière de Charmes, nous assortissons cette prière de trois autres demandes dont l’exaucement est la condition de venue du Seigneur: le réveil de l’Église, l’illumination du Peuple juif et l’unité visible de l’Église.
Pascal Veillon, pasteur réformé retraité, Lausanne
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