ICF dans les méandres juridiques
Publicité
L’Église jeunes ICF Lausanne, n’a pas de chance avec l’administation. Après avoir essuyé un refus de location des aulas d’écoles, les responsables pensaient avoir trouvé une solution avec un lieu de divertissement. Mais c’était sans compter avec la police du commerce, qui entend appliquer à la lettre l’interdiction d’entrée pour les mineurs en vigueur dans les clubs. Pas de dérogation pour ICF, donc.
On s’en souvient, ICF Lausanne a manifesté dans les rues piétonnes de sa ville début janvier. Ses responsables déplorent le peu de collaboration de la municipalité et ils ont le sentiment d’être discriminé en tant que groupe religieux.
–CREDIT–
Pour ce qui est des salles publiques, le critère religieux n’est pas retenu, assure-t-on au Service des gérances. Mais au Service des écoles de la municipalité lausannoise, c’est un autre son de cloche. Deux raisons sont avancées: d’une part la «laïcité» de l’école et de l’autre part, la possibilité de refuser sans donner de raison la location à des événements extérieurs aux
écoles.
Selon les explications d’un juriste employé par le Canton, les aulas ne sont pas des salles publiques ; leur location en dehors des heures scolaires est donc plutôt exceptionnelle. L’administration des écoles est en droit et a de bonnes raisons de refuser une location, notamment régulière, de ces salles. La question de la laïcité de l’école comme argument avancé par l’administration a en revanche peu de poids. L’école vaudoise n’est pas
laïque, rappelle ce juriste.
En attendant de trouver une solution définitive, ICF peut partager les locaux d’une autre communauté évangélique, Lausanne-Centre.
Natacha Horton
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Mars 2008
Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes: