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Vous avez le dernier mot

Piles de lettres sur un bureau
© Suzy Hazelwood / Pexels
Vos courriers sur les sujets récents

Vos courriers

«Amour, quarks et Trinité» (janvier 2022)

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L’analogie quarks/anti quarks de l’excellent Jean-René Moret n’a pas du tout convaincu ma formation en physique théorique et ma collaboration avec le CERN. Les trois unités sont parfaitement indissociables et l’on ne connaît même pas le nombre de milliards d’électron-volts qu’il faudrait pour les séparer. Alors que les composants de la Trinité sont librement distincts et ont chacun leur ministère, en temps et lieux différents. Non. Enfant, j’ai défini que l’être étant corps, âme et esprit en une seule entité, il en était exactement de même dans la divinité. Le corps et l’esprit sont si bien distincts qu’à la mort le premier retourne à la poussière en attendant la résurrection et le deuxième rejoint le Seigneur. Ecclésiaste 12, 7.

Claude Savoie

«Ces hits entrés dans l’histoire, Non je ne regrette rien, Edith Piaf» (novembre 2021)

Il vous intéressera d’apprendre la fin d’Edith Piaf. Très croyante, elle appréhendait précisément sa rencontre avec Dieu. Lors de son ultime hospitalisation, elle désira se plonger dans la Bible. Elle appela la librairie Maison de la Bible alors située au 8 de la rue du Val-de-Grâce à Paris. Yvette Coigny, de la Maison de la Bible de Blonay, lui apporta un choix. De longs entretiens se succédèrent. Elle avait une foule de questions. La chanteuse se convertit avec Yvette. Peu après elle rentra dans le Sud de la France, où elle mourut presque immédiatement. Yvette lui demanda sa chanson préférée. Elle répondit «Mon Dieu»: une chanson bouleversante, dédiée à Marcel Cerdan.

Claude Savoie

«Quand l’Etat d’Israël devient la clé herméneutique du Nouveau Testament» (décembre 2020)

Abonnée à votre journal depuis de nombreuses années, j’apprécie toujours les nouvelles et le grand spectre d’information. Ce qui me manque parfois, ce sont des informations des juifs messianiques francophones, même si on ne peut pas les mettre «dans le sac» des évangéliques. Cependant, dans l’édition de décembre 2020, un article m’a laissée perplexe. Je n’ai pas réagi tout de suite, car je ne voulais pas laisser libre cours à mes émotions.
J’ose m’adresser à vous et vous demander, s’il était possible, de laisser deux pages à une ou un sioniste, pour se défendre des accusations graves qui sont portées contre eux? En effet, je n’ai pas l’habitude de lire des accusations entre frères dans ce journal, et c’est la première fois que je lis des mots aussi choquants: «Réinterprétation à des fins politiques», «le problème est plus profond qu’une mauvaise lecture», «les colons israéliens», «les Territoires palestiniens occupés», «leur violence est une menace constante» et à la fin de l’article, l’auteur prie pour que des pasteurs prennent des mesures correctives… sur le contenu de ces deux sermons.
La violence, elle est de quel côté? Il me semble avoir compris qu’un des buts de votre journal, en plus de l’information, est la compréhension mutuelle et le rapprochement des chrétiens évangéliques. Il est vrai que cet article est sous le titre «parti pris». Mais quand on parle de mesures correctives, ce n’est plus un parti pris, c’est une attaque. Pour le premier sermon, une sœur catholique qui invite des rabbins dans les Eglises pour mieux comprendre les Juifs, m’a donné une interprétation exactement inverse: le fils cadet serait l’Eglise et le fils aîné Israël.
Une parabole peut être interprétée de tant de façons différentes: pourquoi accuser un prédicateur pour cela? Pour le deuxième sermon, je suis tout à fait d’accord avec le prédicateur: si Dieu aime son peuple Israël et si je prétends aimer Dieu, je dois aimer Israël. C’est un point fondamental dans la Bible, et je me suis vraiment sentie heurtée par cet article, c’est comme si ceux qui ont un avis différent de l’auteur, n’auraient pas la «saine doctrine».
Que j’entende ce genre de discours dans mon entourage, par les médias séculaires etc., j’en ai l’habitude, mais que ce soit publié dans votre journal, cela m’a vraiment fait mal. J’espère vraiment que vous laisserez au moins une chance à un de ces «prédicateurs sionistes» pour exprimer clairement son point de vue, sans qu’il soit mis sur le banc des accusés. (…) Pardonnez-moi le ton spontané de ce message. Je suis toujours reconnaissante de tout le travail qui se fait par votre équipe, et il ne s’agit pas de vous critiquer. J’aimerais simplement vous faire part de cette douleur de la séparation entre chrétiens et je crois que vous serez en mesure de contribuer à ce que ce fossé ne se creuse pas davantage.

Monika Kern

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Février 2022

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