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«Sœur Lucile, qu’y a-t-il après la mort?»

© GettyImages
Sœur de la communauté des diaconesses de Saint-Loup, Lucile Nordberg accompagnait la fin de vie de résidents en établissement médico-social. Témoignage.
Celia Evenson

«Offrir une vie de qualité dans la période où certaines capacités diminuent», telle est la mission des établissements médico-sociaux (EMS), selon Lucile Nordberg. Cette infirmière chevronnée a accompagné pendant neuf ans les personnes âgées dans la région de Bulle (canton de Fribourg) en EMS – l’équivalent des Etablissements pour personnes handicapées âgées dépendantes (EPHAD) français –, avant de prendre sa retraite en 2016.

Envoyée à Bulle par la communauté des diaconesses de Saint-Loup, dont elle était membre, elle choisit l’EMS plutôt que l’hôpital. «J’ai toujours aimé m’occuper de personnes âgées», explique-t-elle. «Elles ont beaucoup de choses à nous partager, sont moins pressées, elles présentent toute l’histoire d’une vie, pas seulement d’un être dont les capacités diminuent.»
Lucile Nordberg s’est sentie soutenue par son directeur de l’époque, un catholique convaincu, qui croyait à l’accompagnement psychologique et spirituel. Mais à partir de 2014, la nouvelle exigence de noter toute interaction et soin avec les patients enlève un temps de présence et d’écoute auprès d’eux qui est un soin en soi, et une partie du sens de ce travail.

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Dossier: Quand l’espérance se mêle aux questions de fin de vie

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