Un tiers de la population «sans religion»
Il s’agirait plutôt d’un homme, célibataire, qui a achevé des études supérieures. Il a entre 25 et 34 ans et habite au cœur de Genève. Il représente le profil type d’une personne qui se dirait «sans religion». D’après le rapport détaillé sur l’appartenance religieuse de l’Office fédéral de la statistique (OFS) publié en juin dernier, un tiers de la population suisse est concerné aujourd’hui.
L’OFS, qui dresse un portrait du paysage religieux en Suisse tous les dix ans, relève une nouvelle hausse de cette population. Il y a cinquante ans, les personnes «sans religion» constituaient environ 1% de l’ensemble des habitants, puis 11% au tournant du millénaire. Parmi les plus de 200 000 Suisses et Suissesses interrogés en 2021, 32% d’entre eux ont déclaré qu’ils n’avaient pas d’appartenance religieuse, ce qui en fait le deuxième groupe le plus important juste après les catholiques (33%) et les protestants réformés (21%). Si ces deux dernières confessions sont en déclin, des sources externes montrent une minorité évangélique qui reste stable, avec environ 3% de la population.
Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes: