«Un privilège d’avoir œuvré pour l’Eglise persécutée»
Quel regard portez-vous sur votre engagement de longue durée chez PO?
La première pensée qui me vient à l’esprit, c’est le vrai privilège et l’honneur de travailler chez Portes Ouvertes. C’est la mission fondée par Frère André. J’ai eu la joie de la rejoindre à l’époque où il était encore très actif à sa tête.
Quand on écrira l’histoire de l’Eglise de notre siècle dans cent ans, on parlera du réveil chinois: l’Eglise y est passée d’un demi-million à cent millions de fidèles en l’espace de cinquante ans. Quelle joie d’avoir travaillé dans une mission qui a joué un rôle important dans ce réveil!
Nous avons aussi eu un rôle dans le monde musulman, au moment où l’Eglise a commencé à y prendre sa place. Je pense aussi que pour la toute première fois depuis Gengis Khan, on a une Eglise en Asie centrale.
Je n’oublie pas non plus celle de Corée du Nord, qui a résisté et résiste encore.
Pour moi, PO a joué un rôle stratégique et dans ces manifestations du Saint-Esprit, ces œuvres nouvelles que Dieu accomplit depuis trente ou quarante ans.
Frère André a déclaré que nous étions «une mission pour la fin des temps». J’ignore si l’époque que nous vivons est bien la dernière, mais je pense que PO a été appelée pour notre époque et nous avons pu faire une différence.
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