Le constant besoin de réinventer la formation biblique
Point de vue de Matthieu Gangloff, professeur à l’Institut biblique de Nogent (IBN): «Le temps de concentration a globalement baissé, l’intelligence artificielle redistribue les cartes de l’apprentissage et l’enseignement magistral ne passe plus très bien.» En outre, il note aussi des habitudes de lecture et un goût de l’effort persévérant réduits, qui se remarquent notamment dans l’apprentissage des langues bibliques.
Au niveau plus sociologique, il indique constater de clairs décalages entre la génération Z (née entre 1996 et 2010), étudiante, et les boomers (nés entre 1946 et 1964) qui sont encore professeurs à l’IBN. «Il y a clairement un enjeu pour répondre aux nouvelles attentes, mais quand il s’agit de donner du contenu théologique, ce n’est pas si évident, car le temps est limité.»
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