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Trop douter, c’est ne croire qu’en soi

© mikkelwilliam – Getty Images
À l’heure de l’IA générative et des théories du complot, il peut être tentant d’opérer un «repli stratégique» et de décider de ne plus croire personne. Un réflexe toutefois dangereux.
Charlotte Moulin

«A l’époque, si le gouvernement vous disait que c’était un éléphant rose, vous pensiez que c’était un éléphant rose.» Jesse Marcel, officier de l’armée étatsunienne impliqué dans la récupération des débris d’un objet volant non identifié à Roswell en 1947, faisait part des décennies après d’un réflexe d’adhésion qui semble maintenant s’éteindre. En effet, aujourd’hui, la réaction instinctive face à l’information donnée est plutôt le doute. Les versions officielles, les rumeurs déguisées en informations, l’origine des sons et des images: tout semble suspect. Mais la seule prudence suffit-elle à nous offrir une ancre fiable?

Dossier: Fausses nouvelles face à la Bonne Nouvelle

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