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Sommes-nous trop écolos?

© Alliance Presse
Voilà des années qu’on prédit un épuisement des ressources naturelles, qui pourtant semblent aujourd’hui plus nombreuses que prévues. Les chrétiens ont-ils eu tort de tant s’intéresser à l’écologie? Un débat entre Samuele Furfari, Haut fonctionnaire à la Commission européenne sur les aspects énergétiques et de développement durable, et Steve Tanner, Ingénieur EPFL et directeur d’A Rocha suisse.
Steve Tanner

Oui
En demandant à l’homme de croître et de se multiplier (Gen. 1, 28), Dieu ne pouvait faire autrement que de lui donner la capacité de produire de nouvelles richesses. En plus de son génie créatif (créé à son image), il lui donne le matériau indispensable pour cela: les ressources de la nature. Au sens théologique, Dieu crée et l’homme transforme la nature.
De l’aveu même des grands-prêtres de l’écologie politique comme Lynn White ou Arne Naess, leur culte à la terre est incompatible avec le judéo-christianisme qui invite les hommes à exploiter les ressources de la terre, alors que leur nouvelle religion recommande de s’en garder. En remplaçant Dieu par Gaia, ils mettent fin à la suprématie de l’homme sur la nature. S’ils se battent pour faire dévier une autoroute afin de ne pas perturber le biotope de quelques batraciens, ils financent aussi des programmes de stérilisation de femmes en Inde sur des crédits dispensés pour lutter contre le changement climatique ou limiter les allocations familiales, arguant qu’un enfant européen représente «un coût écologique comparable à 620 trajets entre Paris et New York».
Même s’il est faux de dire que nous vivons dans un monde de plus en plus pollué, nul ne conteste la nécessité de limiter la pollution. Toutefois, le chrétien sait que la délivrance de l’homme et celle de la terre ne se feront que lors du retour en gloire de Jésus-Christ. Et qu’en attendant Dieu pourvoira aux besoins de l’humanité afin que l’homme continue de croître et de se multiplier, car il demeure Jéhovah-Jireh (Gen. 22, 14).

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