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S’intéresser à la biodiversité, le premier pas du chrétien

Une abeille butine une fleur en automne.
© iStock
Joël White est enseignant chercheur en écologie à l’université de Toulouse. Il est vice-président d’A Rocha France, une organisation chrétienne de conservation de la nature. Entretien.
Nicolas Fouquet
Joël White
© DRJoël White

De quoi parle-t-on lorsque l’on évoque la perte de la biodiversité?

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J’utilise plutôt l’expression d’extinction du vivant, je la trouve un peu moins technique et surtout plus parlante. On peut distinguer deux niveaux. D’une part, de nombreuses espèces (animales, végétales et microorganismes) sont en voie d’extinction. Environ une espèce sur huit est menacée d’extinction à brève échéance.

D’autre part, les effectifs au sein des espèces diminuent fortement également. Par exemple, en France métropolitaine, il n’y a pour l’instant pas ou peu d’espèces qui ont disparu mais l’effectif des oiseaux des milieux agricoles a diminué de 30%. Une extinction d’espèce est malheureusement irréversible. Par contre, les effectifs peuvent être restaurés si on prend les bonnes mesures. Il est donc important d’agir avant d’atteindre ces points de non-retour.

Quelles sont les causes actuelles de l’extinction du vivant?

Dossier: Crise climatique, crise spirituelle ?

Du 1er au 12 novembre aura lieu le sommet pour le climat COP26 en Ecosse. Face à une situation d’urgence pour l’humanité, les chrétiens sont appelés à se mobiliser concrètement et à compter sur les forces que Dieu leur donne. Dossier.

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