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Que font les amis du Christ?

Bernard Gisquet, directeur d’Agape Village

Le Ressuscité fait toujours parler de lui et les plus bavards sont ses adversaires. Le pseudo-documentaire de James Cameron diffusé par TF1 le 29 mai le rappelle.
Dans les premières heures qui suivent sa mort, tout est mis en œuvre pour que le Crucifié reste bien dans son tombeau. Plusieurs savent que le pire scénario pour eux serait qu’il revienne à la vie comme il l’a annoncé. Les soldats gardent en vain le tombeau. Les femmes qui annoncent l’avoir vu vivant son accueillies avec scepticisme.
Par la suite, ses adversaires font tout pour persuader les hésitants, ou peut-être se persuader eux-mêmes, que le Christ n’est pas ressuscité. Ils affirment: «C’est une légende. L’Église va bientôt disparaître.»
De nos jours, on ne compte plus les livres, les reportages, les petites phrases assassines qui ont pour seul objectif de détruire cette «idée qui fait son chemin mais qui avance toujours». Notre société évoluée a privé les ennemis du Christ et de l’Église de leurs armes habituelles. Aujourd’hui, les mots, les écrits, les œuvres de toutes sortes remplacent les violences physiques. La satire, la dérision, le mépris, le dénigrement, la calomnie, l’ironie, voilà une nouvelle forme de persécution soft mais redoutable.
–CREDIT–
Les Écritures décrivent bien la stratégie du «grand ennemi» de Dieu et de son peuple. Jean décrit la Bête en ces termes: «Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints» (Apoc. 13,?6).
Le Christ revient bientôt. Ses adversaires ont du grain à moudre pour quelque temps encore. Et les croyants un mandat qu’ils ne doivent pas oublier: «Ma bouche publiera ta justice, ton salut, chaque jour» (Ps. 71,15). «Je louerai de ma bouche hautement l’Éternel. Je le célébrerai au milieu de la multitude» (Ps. 109,30 ).
Tant que nos démocraties nous donnent la liberté d’expression, nous devons utiliser l’espace de parole. Ses ennemis militent contre lui et ils ne méritent pas qu’on leur laisse la parole.
Reste une question: que serait l’Église sans ses adversaires, sans ses témoins, sans ses martyrs? Le temps venu, je crois qu’il nous le révélera.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Juillet-Août 2007

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