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Quand tout va mal…

L'édito de la rédaction de ce mois de décembre.
Christian Willi

Les attentats de Paris ont abasourdi le monde entier, déjà bien ébranlé par les mauvaises nouvelles de cette fin d’année, venues de partout: attentats au Liban et ailleurs, enlisement des conflits en Ukraine, en Syrie et au Sud-Soudan pour n’en citer que trois, exode des populations civiles du Moyen-Orient, petits et grands mensonges, tricheries du monde du sport et de l’industrie, crise climatique, endettement qui gagne le monde entier, etc.
Face aux crises et problèmes qui font la une de l’actualité, la tentation peut être grande de se laisser gagner par l’indifférence, de boucler la radio, le 19:30 ou le 20 heures pour éviter de se laisser contaminer par le pessimisme ou la déprime ambiante.
Dans ce contexte, les protestants allemands, réformés et évangéliques ont eu une brillante idée: ils ont décidé de marquer d’une pierre blanche les 25 ans de la réunification allemande. Eglises, associations, entreprises, individus, tout le monde est invité à adopter la reconnaissance comme style de vie, et ce pour douze mois (lire article en page 23). Cette initiative des croyants allemands nous invite à aller à contre-courant de l’alarmisme ou du découragement; à ouvrir les yeux et à travailler le muscle de la reconnaissance. Reconnaissance exprimée à toutes ces personnes qui s’engagent dans l’ombre pour que les trains partent à l’heure, que les salades soient cultivées, livrées à l’épicier, etc. Reconnaissance aussi pour tous les progrès et acquis sans lesquels notre vie serait moins confortable, que ce soit en termes de liberté ou de progrès en tous genres. La démarche est prometteuse; en témoigne le récit d’un avocat américain qui a décidé de remercier une personne par jour, en lui envoyant une carte. En un rien de temps, sa vie a changé, son environnement aussi.
A l’heure où toutes les forces se mobilisent à Paris pour sauver l’environnement, on voit bien deux approches se collisionner. Nous avons le choix d’adresser des reproches à ceux qui n’en font pas assez, histoire de justifier notre immobilisme; ou de reconnaître, saluer et suivre l’exemple de ceux qui s’engagent sans calculer.
Dieu nous a montré la voie, avec un cadeau donné sans calcul. Il a envoyé son Fils parmi nous. C’est bientôt Noël, merci!

Christian Willi

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui décembre 2015

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