Quand les jeunes boivent jusqu’à la catastrophe
Plusieurs tragédies impliquant des adolescents ivres ont récemment défrayé la chronique en Suisse, en Allemagne ou ailleurs: comas éthyliques fatals, chutes de toit, accidents, intoxication, etc. Ces faits divers sont-ils marginaux ou relèvent-ils d’une aggravation généralisée, quand on sait les efforts déployés par la prévention dans le domaine?
«L’alcoolisation extrême est un type de consommation en augmentation», reconnaît Corine Kibora, porte-parole de l’Institut suisse de prévention de l’alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA). «C’est un phénomène récent, cinq à dix ans peut-être et qui est anglo-saxon à l’origine». Il concernerait autant les filles que les garçons, toujours selon Corine Kibora.
Il y aurait quotidiennement quatre à cinq ados dans les hôpitaux suisses selon l’ISPA, à cause de surconsommation d’alcool et de risques associés.
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