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Pour que progresse l’Eglise en Romandie

Portrait de Stéphane Klopfenstein
Désireux de participer à l’unité des chrétiens, Stéphane Klopfenstein est le nouveau directeur adjoint du Réseau évangélique suisse. Entretien.
Sandrine Roulet

Depuis septembre, Stéphane Klopfenstein est le nouveau directeur adjoint du Réseau évangélique suisse (RES), aux côtés du directeur Christian Kuhn. Cinq questions pour faire connaissance avec celui qui est en charge des relations avec les médias pour le Réseau évangélique.

Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs?

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Marié, père de trois enfants dont deux jeunes adultes, je suis ingénieur agronome de profession. Dans mon Eglise, je suis engagé en particulier dans la louange. Je me suis converti et fait baptiser à l’âge de seize ans, lors d’un cours biblique d’été en Suisse alémanique. C’est là que j’ai compris que suivre Jésus devait être mon choix personnel

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le RES?

Le RES désire unir les chrétiens, ce que j’ai très à cœur. Je peux y contribuer avec mes compétences et la formation théologique que je termine. Je vois un lien entre mon ministère dans la louange et le RES: j’ai tou- jours considéré la louange communautaire comme un merveilleux moyen d’unité, au-delà de nos différences. Ce qui m’a aussi motivé, c’est un appel clair à quitter mon emploi pour me réorienter vers quelque chose de nouveau, au service de Dieu. Ce poste s’est présenté et correspondait à mon aspiration profonde. Parler l’allemand et le suisse-allemand est aussi un atout, pour les contacts avec la Schweizerische Evangelische Allianz (SEA).

Quand vous pensez aux évangéliques romands, qu’est-ce qui vous réjouit?

D’abord, la diversité des évangéliques dans les types d’Eglises, les manières de vivre les cultes, etc. C’est une richesse! Je vois aussi que ces dernières années, des barrières entre Eglises tombent. Il y a une volonté de travailler ensemble sur des projets traversant les déno- minations, aussi avec les Eglises historiques. Troisième point, l’engagement de la jeunesse, qui contribue égale- ment à faire tomber ces barrières.

Et quelles sont vos aspirations pour les évangéliques romands?

Que l’Eglise au sens large progresse en Suisse ro- mande. Ce que je trouve dommage, c’est de séparer les générations dans des communautés différentes. L’Eglise est comme une famille dont toutes les générations travaillent ensemble. Autre domaine de progression: montrer une image positive de qui nous sommes. Après deux mois au RES, je me rends compte que l’image des évangéliques n’est pas à jour dans certains médias. Nous pouvons aussi nous affirmer dans notre identité, en être fiers, face à la société et au monde politique. On a des particularités et elles méritent d’être aussi connues que celles des autres dénominations.

Quelle facette de Dieu vous touche particulièrement?

Ce qui me touche, c’est sa présence à nos côtés et en nous par son Esprit. C’est ce qui nous donne la sécurité et la paix, lorsque les événements de la vie, comme ce Covid, sont difficiles. Cette présence de Dieu, qui n’est pas un concept mais bien réelle, c’est un peu le Ciel qui rejoint la terre, le divin qui rejoint l’humain, la puissance de Dieu qui fait des miracles dans nos limites humaines.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui décembre 2020

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