Pentecôtisme insulaire
Le pentecôtisme retient de plus en plus l’intérêt des sociologues. Un nouveau chercheur est venu s’ajouter ces dernières années aux Jean-Pierre Bastian, Véronique Boyer ou Sébastien Fath qui sont parfois devenus de vraies interfaces entre les Églises de Pentecôte et le grand public: le Français Yannick Fer.
Ce trentenaire est venu pour la première fois en Polynésie pour suivre un projet de thonier et n’avait pas d’attaches religieuses. Sur place, il a découvert le pentecôtisme dans une minuscule île de 470 habitants. Par la suite, il a élargi le sujet de son étude et passé davantage de temps sur place, dont un séjour de quatre ans à Papeete. Il a ainsi visité, interrogé et disséqué ce mouvement qui compte quelques milliers de personnes dans toute la Polynésie française.
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Il en ressort une thèse de doctorat parue en 2005 sous le titre Le pentecôtisme en Polynésie française, l’Évangile relationnel, un pavé de 500 pages qui s’adresse surtout à un public exigeant. L’originalité de la démarche du sociologue réside dans le blog qu’il a lancé pour poursuivre ses recherches: l’appétit venant en mangeant, le fruit de ses réflexions et recherches et autres notes d’actualités, maintenant qu’il est revenu au pays, est régulièrement ajouté à son site. Un site qui est accessible à tout un chacun et constitue une base de données libre et fournie sur le christianisme dans les îles.
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