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Paul Le Cossec sur les traces de son père

Une famille française, les Le Cossec, se mobilise pour la cause des Tsiganes depuis quatre décennies. Paul Le Cossec, qui vient de reprendre le flambeau, a grandi avec ce peuple qu’il connaît et aime tout particulièrement. Qu’est-ce qui le pousse à marcher dans les pas de son père? «L’exemple…
Sandrine Roulet

Une famille française, les Le Cossec, se mobilise pour la cause des Tsiganes depuis quatre décennies. Paul Le Cossec, qui vient de reprendre le flambeau, a grandi avec ce peuple qu’il connaît et aime tout particulièrement.
Qu’est-ce qui le pousse à marcher dans les pas de son père? «L’exemple de mes parents a été extraordinaire! Ils vivaient simplement la foi et Dieu agissait». À travers la vie de ses parents, Paul Le Cossec a reçu la conviction de l’existence de Dieu et a développé le désir de le servir à son tour.
–CREDIT–
1500 enfants accueillis
En 1966, Clément le Cossec se rend pour la première fois en Inde. Ému par la
misère des enfants tsiganes, il a l’idée de créer pour eux des pensionnats, qu’ils soient orphelins ou issus de familles démunies.
Aujourd’hui, IGWFP (Mission chrétienne parmi les Tsiganes indiens) donne un toit, des repas quotidiens, une surveillance médicale et une instruction scolaire à 1500 enfants. L’association assure aussi la formation des adolescents au travers de stages professionnels et elle a mis sur pied des parrainages. Dans ce pays à majorité hindoue, les collaborateurs de la mission peuvent annoncer l’Évangile mais les pensionnaires restent libres de leur choix.

Négligés des ONG
Clément Le Cossec a toujours eu à cœur les Tsiganes, soixante millions de personnes dispersées un peu partout. En France, il est reconnu comme leur apôtre pour leur avoir annoncé l’Évangile avec des fruits remarquables. On estime qu’un tiers des Gitans français ont découvert Dieu. Mais l’évangéliste infatigable, a aussi engendré des missions tsiganes en Espagne, en Allemagne et ailleurs.
En Inde, ils sont, d’après Paul Le Cossec, «rejetés à un point que l’on n’imagine pas». Ce sont des intouchables et même les ONG ont tendance à les oublier.
Sandrine Roulet

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Mars 2007

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