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Pâques, une bonne nouvelle à partager

Notre édito du mois de mars.

Nous nous approchons de Pâques. Hasard du calendrier, cette année, Pâques tombe en mars, troisième mois de 2016. Belle coïncidence, puisque cette situation permet un clin d’œil avec Jean 3,16, le verset le plus connu des chrétiens, lorsqu’il est question d’expliquer la Bonne Nouvelle du salut. Qui ne le connaît pas par cœur?
En Suisse et en Belgique, un collectif évangélique a décidé de saisir cette occasion pour inviter les croyants à retrousser leurs manches pour partager ce verset autour d’eux. Car c’est une chose d’affirmer que l’on est chrétien. C’en est une autre de rappeler à nos contemporains que par amour Dieu a envoyé son fils sur la terre, pour expier notre péché à notre place.
La première engage peu. Elle nous classe dans une catégorie sociologique, tolérée, même si elle a pris un peu de poussière. La seconde nécessite plus d’audace, car ce passage de l’Evangile de Jean contient trois affirmations politiquement insupportables. Premièrement que Dieu existe, qu’il s’intéresse à nous et qu’il nous aime. La seconde que nous sommes dans l’erreur, le péché et que nous avons besoin de lui. La troisième, enfin, que si nous refusons cette main divine tendue, nous courons à notre perte.
Tout au long de son histoire, l’Eglise puis les Eglises ont mis l’accent tour à tour sur l’une de ces trois prétentions. En 2016, l’Eglise catholique a inauguré une année de la miséricorde, mettant l’accent sur l’amour divin. Dans Le nom de Dieu est miséricorde (éd. Robert Laffont), le pape François affirme que la miséricorde - c’est-à-dire l’attitude divine qui consiste à ouvrir les bras - «est la carte d’identité de Dieu».
Pâques m’interroge. Dans quelle mesure ce jour férié n’est-il pas devenu un acquis dont je sous-estime le coût payé à ma place? Et si c’est une si bonne nouvelle, pourquoi est-ce que je n’en parle pas plus souvent? Mais Pâques me réjouit aussi. Car cette Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu exprimé pour nous pousse des chrétiens et des Eglises à démontrer cet amour par les paroles et par les actes. C’est le cas dans de nombreuses villes, où ils vont à la rencontre des migrants, des SDF, des prostituées… ou des hommes d’affaires et des politiciens.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui mars 2016

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