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Nous devons mieux comprendre nos propres biais

© alvarez – Getty Images
Sommes-nous enfermés dans notre propre cerveau, modelés par notre milieu chrétien? Éléments de réponse avec Léa Corbaz, psychologue.
Charlotte Moulin

Que se passe-t-il au niveau de la psyché, au moment où l’on reconnaît quelque chose comme vrai?

C’est très lié avec la familiarité. Plus quelque chose nous est répété, plus il y a de chances qu’on le considère comme vrai. Considérer un fait comme vrai se fait aussi beaucoup en lien avec notre vécu et là-dedans, notre contexte est très important. Par exemple, si on va dans la même Eglise depuis notre enfance et qu’on se rend un jour dans une autre Eglise où le culte se vit différemment, on aura tendance à penser que c’est la mauvaise façon de faire.
De façon inconsciente, on cherche également à confirmer ce que l’on croit déjà. C’est une manière pour le cerveau de garder son énergie car si pour chaque décision journalière, on devait tout ré-évaluer, il s’épuiserait. Il prend des raccourcis pour qu’on agisse automatiquement en cohérence avec ce que l’on croit.

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Dossier: Fausses nouvelles face à la Bonne Nouvelle

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