Noah, bon et mauvais à la fois
Un film de 2h15 pour retracer quatre chapitres de la Bible? On devait nécessairement s’attendre à certaines libertés de la part du réalisateur, pour «meubler» un peu. Nous y reviendrons. Mais on était aussi en droit d’espérer que le film soit au moins fidèle aux grandes lignes du récit. Si le déluge n’avait été qu’une poussive tempête locale ou si 200 personnes étaient entrées dans l’arche, on aurait pu à juste titre crier au loup. Mais sur ce point, le réalisateur Darren Aronofsky n’a pas failli. La perversion de l’humanité, la construction de l’arche et l’entrée des animaux, le récit du déluge avec ses conséquences: ces éléments sont présents. Même certains faits qui relèvent presque du «détail» n’ont pas été oubliés, à l’image de la colombe qui revient avec une feuille d’olivier pour signaler le retour des beaux jours.
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