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Mon témoignage en 2’: Nathanaël, futur pasteur

Ce mois-ci, Nathanaël partage son témoignage: qu'est-ce qui a bien pu pousser ce conseiller aux entreprises et responsable d’une zone de marché vers le ministère pastoral?
Rachel Gamper

Je m’appelle Nathanaël. Après vingt-trois années à servir Dieu en parallèle d’une carrière dans le domaine bancaire, 2025 marque un passage au ministère pastoral.

Depuis toujours, j’entends parler de Dieu par mes parents et à l’Eglise. Pourtant, c’est à l’âge de onze ans, lors d’un camp, que je comprends que le pardon offert par Dieu ne vaut pour moi que si je l’accepte. Ce que je fais. Je demande ensuite le baptême à seize ans et dès ce moment, j’ai le désir de servir Dieu dans mon Eglise et dans le groupe de jeunes, puis plus tard comme moniteur de camps.

A l’issue de mes études d’économie, j’ai envie de progresser dans ma foi et d’améliorer mon anglais. Je m’inscris donc à l’école biblique Capernwray. J’y développe des fondements bibliques solides, mais j’y découvre surtout la grâce de Dieu d’une façon nouvelle. En effet, il ne s’agit plus pour moi de faire des efforts pour plaire à Dieu, mais plutôt de le laisser agir en moi et à travers moi, tel un outil à la disposition de l’artisan.

De retour en Suisse, je développe ma carrière comme conseiller aux entreprises puis comme responsable d’une zone de marché. Mais aujourd’hui, Dieu nous conduit, moi et ma famille, à nous engager dans le cadre de la Fondation des centres bibliques en Afrique francophone. En parallèle, souhaitant toujours nourrir ma foi, je reprends également des études avec la Faculté de théologie Scriptura. En effet, ce que j’ai entendu, je souhaite le confier «à des hommes fidèles qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres» (2 Tim. 2, 2).

Il est certain que dans le service à Dieu, les moments de joie côtoient aussi des périodes de découragement. Mais mon mot d’ordre pour persévérer depuis mon baptême, c’est Galates 6, 9: «Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas.»

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Janvier 2025

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