Mon témoignage en 2’
Je m’appelle Annie. Dès mon enfance, j’ai toujours connu la crainte de mourir. Lors de mon adolescence, ma mère m’a un jour furtivement offert un recueil de méditations bibliques. Dedans, j’ai découvert que Jésus, par sa propre mort, pouvait «libérer tous ceux que la peur de la mort tenait en esclavage toute leur vie» (Héb. 2, 15). Je me suis donc réclamée de cet affranchissement en confiant à Jésus les rênes de ma vie.
Dans ma famille, nous étions toutes sous la coupe d’un père tyrannique qui considérait le mouvement évangélique comme une menace. Je n’ai donc pas pu partager ma découverte avec ma mère. J’ai prié durant plusieurs années que Dieu me permette de raconter mon expérience à quelqu’un. C’est au lycée que j’ai enfin pu relater ma libération à une autre élève. Je me suis ensuite rapidement jointe à son Eglise.
Par la suite, j’ai trouvé le courage de parler de ma foi avec mes sœurs. D’ailleurs, devenues adultes, nous nous sommes toutes les trois fait baptiser le même mois dans trois régions de France différentes. Bien plus tard, j’ai découvert que ma grand-mère maternelle – décédée avant que je la connaisse – avait vécu une conversion à la foi en Jésus-Christ. Elle avait certainement prié pour mon salut dès ma naissance. Elle a à présent été exaucée.
Vers la fin de sa vie, mon père a accepté de lire des ouvrages que je lui ai offerts en rapport avec la foi, mais sans qu’on en ait jamais discuté. J’espère qu’il a accepté la grâce de Dieu avant son décès. Au cours de sa vie, ma mère n’avait jamais pu exprimer sa foi, mais maintenant qu’elle est seule, elle est heureuse d’en parler.
Pour ma part, je suis émerveillée de constater la façon dont Dieu m’a cherchée et m’a accueillie. «Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi», a-t-il promis en Jn. 6, 37. Et cela s’est réalisé dans ma vie.
