Maladies psychiatriques et Église: briser le tabou pour mieux accompagner
«Dans mon Eglise, j’ai énormément de mal à faire comprendre ma maladie», confie Iris (prénom d’emprunt), qui souffre d’un trouble schizo-affectif. «On fait comme si je pouvais tout faire comme les autres. Mais la durée des cultes peut beaucoup me fatiguer, parfois je n’arrive pas à parler et je suis effrayée par des choses qui n’effraient pas les autres. Il y a très peu de gens qui tiennent compte de tout ça», exprime la sexagénaire. Pour briser le tabou des maladies psychiatriques parmi les chrétiens, deux mouvements semblent essentiels: que les communautés s’informent sur le sujet et que, dans la mesure du possible, le croyant malade puisse expliquer sa situation.
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