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Maître animal sur un trône perché, le monde à ses pieds

© iStockphoto
Défendu de plus en plus farouchement par le véganisme ou encore l’antispécisme, l’animal se voit siéger sur un trône qui ne lui revient pas forcément, si l’on se réfère à la Bible. L’amour que l’on porte à l’animal est légitime tant qu’il n’est pas extrême. Parti pris.

Qui n’a pas chez lui, au moins pour faire plaisir à ses enfants, un chien, un cochon d’Inde, un poisson rouge ou une perruche?
On veut aller nager avec les dauphins, on s’extasie devant la naissance d’un panda au zoo; on peut reconnaître un peu de l’amour de Dieu pour sa création, dans l’engouement des hommes pour les animaux et ce, à juste titre. De Ge. 1, 25 à Ps. 145, 9 en passant par Mat. 10, 29, «la compassion de Dieu est sur toutes ses œuvres».
Les humains et les animaux sont destinés à vivre ensemble. Ge. 1, 28 fait de l’homme l’intendant du monde vivant, Ge. 2 le pousse aux sciences naturelles et Ge. 3 à l’agriculture. Mais c’est avec Noé que la Bible va le plus loin, Noé, l’archétype du protecteur des espèces sauvages ou domestiques et de la biodiversité. Amour et respect de l’animal sous-tendent les prescriptions du Pentateuque et des Proverbes. Le bien-être animal est évoqué dans les dix commandements et dans Prov. 12, 10.

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