Je me trouve à Paris, place Franz-Liszt. Alors que je rentre de ma promenade, je monte un escalier vers l’église Saint-Vincent-de-Paul. Devant moi, un jeune homme d’environ dix-sept ans me bloque le passage sur l’escalier étroit. J’essaie de passer à gauche, puis à droite. Le jeune homme saisit son vélo et m’enferme contre la balustrade. Que faire face à cette violence et menace délibérée? Je le fixe des yeux et j’affirme avec autorité: «Vous devez me laisser partir! Il faut que je rentre à la maison. J’ai un coup de téléphone à passer!» Le jeune homme me sourit, ouvre le passage. Puis, il me tend la main: «Frère, tu as eu peur?»