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Les enjeux du mois de juin

La rédaction vous propose une sélection de sujets d'intérêts en condensé

Durban II: les nations désunies
Ce n’est pas demain la veille qu’on va régler la question du racisme. La conférence de l’ONU sur le racisme dite de Durban II, qui s’est tenue à Genève du 20 au 25 avril, a été ruinée, dès avant son ouverture, par la défection d’une partie du bloc occidental. En cause, la focalisation (ou la diversion) sur Israël et la tribune offerte en entrée au président iranien.
Durban II avait valeur de test. Un test médiatique et spirituel sur la manière dont les nations se positionnent face à une triple question: le racisme, les Droits de l’homme et Israël. La réaction des Occidentaux a été majoritairement ferme. Les Pays-Bas, par exemple, par la bouche de Maxime Verhagen, ont évoqué «un gros gaspillage, une occasion manquée d’aborder un vrai problème». La crainte de voir une norme globale contre l’islamophobie ne s’est pas confirmée. On a même plus parlé d’antisémitisme que d’islamophobie.
Mais Durban II témoigne d’un accroissement du fossé entre États islamiques et leurs séides (bloc africain et pays «non-alignés») et l’Occident démocratique, numériquement minoritaire, bref, de la déliquescence de l’idéal international. Et la question de la liberté religieuse n’a pas été abordée.
Comment expliquer ce pourrissement d’une lutte en essence noble, celle contre le racisme? L’une des pistes intéressantes développées est la suivante: les pays, jadis colonisés par l’Europe mais aujourd’hui libres, qui n’ont pas réussi à se réformer et à connaître une réelle croissance cherchent un bouc émissaire dans leur frustration. Dans l’Histoire, ce rôle est dévolu aux Juifs.

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