Les Eglises, inadaptées aux non-adaptés
«Il y a souvent une équipe d’accueil à l’entrée d’une Eglise, mais une fois à l’intérieur on peut rester seul pendant longtemps». Il a fallu une année à Evelyne Maret pour se sentir bien dans une Eglise. Cette quadra genevoise, longtemps zonarde, consultait les voyantes et c’est au travers d’un rêve qu’elle a compris son besoin de spiritualité: elle y devenait pasteur. Au départ, elle venait juste écouter le pasteur. Dans la troisième communauté qu’elle a fréquentée, c’est grâce à la garderie qu’elle a pu commencer à tisser quelques relations (elle y amenait son fils de deux ans) puis au bout d’une année, grâce à un cours Alpha où elle a rencontré de nombreuses personnes.
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Ils sont handicapés, fragiles psychiquement, anciens SDF ou prostitués. Leur premier contact avec les Eglises s’établit souvent via des services de rue ou d’assistance sociale, où ces dernières sont très actives. L’Evangile préconise de donner à manger à ceux qui ont faim et de couvrir ceux qui ont froid, mais il se concrétise dans la vie communautaire. La réalité traduit un décalage dans ce domaine. L’intégration de personnes qui traînent un lourd passé n’est pas toujours aisée, en raison d’incompréhensions mutuelles et d’attentes parfois démesurées.
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