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Le successeur de Kofi Annan est bouddhiste

Le nouveau Secrétaire général des Nations Unies n’est pas un chrétien. Ban Ki-moon est un bouddhiste fervent. Marié et père de trois enfants, le successeur de Kofi Annan vient d’une famille bouddhiste. Sa mère, une femme pieuse, aurait beaucoup prié pour que son fils devienne quelqu’un d’important. Ses…
Xavier Tracol

Le nouveau Secrétaire général des Nations Unies n’est pas un chrétien. Ban Ki-moon est un bouddhiste fervent.
Marié et père de trois enfants, le successeur de Kofi Annan vient d’une famille bouddhiste. Sa mère, une femme pieuse, aurait beaucoup prié pour que son fils devienne quelqu’un d’important.
Ses origines paysannes n’étaient pas en effet le tremplin idéal pour une carrière internationale.
Ban Ki-moon attribuerait son ascension aux prières de sa mère et il est lui-même un croyant fervent.
Il est toutefois hasardeux de prédire quel impact ses convictions religieuses auront sur sa politique et sur le rôle de l’ONU. Celui qu’on appelle en Corée le «Rond-de-cuir» ou «L’homme sans ennemi» est bien trop diplomate et discret pour mettre en avant ses propres valeurs religieuses.
–CREDIT–
Lors de sa première conférence de presse comme secrétaire général nommé, en octobre, Ban Ki-moon a estimé que ce n’était pas le lieu d’aborder une question aussi personnelle que la place de la religion dans sa vie.

Flegme tout asiatique
L’homme est connu pour sa prudence et sa maîtrise de lui, ce que ses détracteurs voient comme un manque de charisme et une douceur assimilée à de la faiblesse. «L’Asie est un continent où la modestie est une vertu. Mais la modestie marque la façon d’être, non pas la vision ou le but à atteindre», a-t-il expliqué en réponse à ces critiques.
Ban Ki-moon cherche à donner l’image d’un diplomate optimiste
dans la gestion du conflit proche-oriental et soucieux des questions humanitaires. Sous son ministère, la Corée du Sud a ainsi triplé son aide au développement à l’Afrique avec près de 80 millions d’euros de subventions au mois de mai dernier, quelques mois avant les élections onusiennes.
Diplômé de Harvard en 1985, il devient conseiller à la sécurité nationale en 1996. Chef de la diplomatie sud-coréenne depuis 2004, il aura été le ministre des Affaires étrangères qui sera resté
le plus longtemps à ce poste, malgré les tensions régulières avec sa voisine du Nord.
Une fois que tous les (six) autres candidats à la succession
de Kofi Annan se furent désistés, la désignation du Sud-Coréen ne faisait aucun doute, le 13 octobre dernier. Il prendra la tête de l’ONU au début de l’année 2007 pour en devenir le huitième Secrétaire général et le deuxième Asiatique à accéder à ce poste.
XAVIER TRACOL

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Décembre 2006

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