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Le matérialisme, un plus grand défi que l’islam

© Ixène
Neuvième épisode d’une série sur les enjeux du protestantisme évangélique à l’échelle de la francophonie. Une contribution de l’historien du CNRS Sébastien Fath.

«Partout où un véritable christianisme s’étend, il génère du zèle et de la frugalité, ce qui, suivant le cours naturel des choses, produit des richesses! Et les richesses naturellement produisent de l’orgueil, l’amour du monde et tous les penchants qui détruisent le christianisme. Maintenant, s’il n’y a pas moyen d’éviter cela, le christianisme est incohérent avec lui-même et par conséquent, ne pourra pas tenir, ni durer longtemps au sein d’un peuple quelconque. Il sapera ses propres fondements». Ainsi parla John Wesley, dans un sermon sur les Causes de l’inefficacité du christianisme prononcé à Dublin en 1789. Le fondateur du méthodisme pointait une question qui taraude les chrétiens depuis les premiers convertis de Jérusalem: l’éthique chrétienne favorise la prospérité, laquelle favorise à son tour, du moins potentiellement, l’amour des biens, que la Bible dénonce comme «la racine de tous les maux» (1 Tim 6,10). A croire que le ver est dans le fruit.

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