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Le CNEF a de la suite dans les idées

© Alliance Presse
La douzième assemblée plénière du CNEF a eu lieu à Paris début décembre. Le dynamisme de cette organisation faîtière des évangéliques n'est plus à prouver.
Valérie Revelut

Les trois quarts des délégués départementaux étaient présents ou représentés à Paris le 8 décembre pour la douzième assemblée plénière du CNEF. A l’ordre du jour, justement, le rôle des délégués départementaux, pivots importants de la relation avec les instances confessionnelles, administratives de chaque département. En effet, sans que cela n’empiète sur la liberté de choix de chaque assemblée, il est important pour le gouvernement de dialoguer avec une organisation fédérée garantissant la laïcité telle qu’elle a été voulue par ses instigateurs.
Daniel Liechti comme Etienne Lhermenault n’ont eu de cesse de rappeler que l’important n’est pas la mise en avant des différences théologiques, mais ce qui rassemble. Le premier a invoqué l’humilité qui devrait permettre d’huiler les relations interdénominationelles. Si l’on veut que l’ensemble du territoire ait la possibilité d’entendre l’Evangile, il est crucial que chaque chrétien accepte que son voisin, placé là par Dieu, l’est pour une raison plus grande que sa confession de foi.
Daniel Liechti et Clément Diedrichs sont revenus sur les tragiques événements du 13 novembre, appelant à chasser les ténèbres par la lumière et la prière. Nancy Lefevre, juriste du CNEF, a ensuite rappelé l’intérêt des livrets Libre de le dire dans notre contexte actuel: avec tous les problèmes que pose la bonne application de la laïcité, il est souvent difficile de percevoir la juste frontière de notre témoignage dans des endroits publics, à l’école ou sur notre lieu de travail. Cette inquiétude réelle ou imaginée peut être un frein à l’évangélisation.

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