Tout d’abord, la Bible présente une histoire offrant un double mouvement. D’une part, un mouvement centrifuge, l’expansion de la race humaine, depuis la création des premiers êtres humains jusqu’au peuplement de la terre et la soumission de celle-ci. L’Évangile, loin de supprimer le «commandement culturel» de Gen. 1, 26-30, contribue à son accomplissement. Le Christ envoie les siens faire de toutes les nations des disciples. D’autre part, l’histoire biblique présente un mouvement centripète, soit l’inverse. Les fidèles de la race humaine, venant de toutes les extrémités de la terre, sont rassemblés devant Dieu.
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L’importance des villes
Tout commence dans un jardin mais s’achève dans une ville. La ville, ce lieu qui est aujourd’hui au centre de la mondialisation, présente de bons et de mauvais côtés. Dans la Bible, la ville peut être Babylone, mais elle peut être aussi le siège du grand Roi rédempteur. Dans le Proche-Orient ancien, le jardin n’est pas un joli carré de fleurs, mais le lieu de l’habitation du Roi. Les nouveaux cieux et la nouvelle terre auront au centre la sainte ville de Jérusalem, sur la grande et haute montagne, avec son fleuve d’eau de la vie et l’arbre de vie avec ses douze récoltes et avec un fruit chaque mois (Apoc. 21, 10 ; 22, 2). Tous les peuples de la terre seront conduits vers le Dieu consolateur d’Israël. Telle est la réalité mondialiste de la rédemption, centrée sur la ville où siège le Seigneur et vers laquelle convergent des milliers de personnes de toutes ethnies pour adorer.La ville est le lieu mondial par excellence. En nous y rendant, nous sommes des pélerins et non des étrangers ou des gens de passage.