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La foi de Dostoïevski à travers ses œuvres

© 1876, Wikipedia
Petite immersion.
Charlotte Moulin

Les personnages de Fiodor Dostoïevski, écrivain russe du 19e siècle, ont bien souvent des contradictions morales. Ainsi dans Crime et châtiment, on retrouve la douce et pieuse Sonia, la «prostituée évangélique», enfermée dans un récit où l’avilissement est la seule issue vitale. Autre roman, autre nuance: Ivan Karamazov se dit athée. Mais il l’est à sa manière: «Je ne refuse pas d’admettre Dieu», expliquera-t-il à son jeune frère Aliocha, «mais je lui rends son billet, respectueusement».
Par ailleurs, les croyants et les athées débattent librement dans les œuvres de l’auteur. Les orthodoxes slavophiles, les athées nihilistes s’enflamment ou échangent leurs points de vue, chacun avançant ses pions. Pourtant, Marguerite Souchon, auteure de Le Dieu de Dostoïevski (éd. Babelio) sorti cette année rappelle que pour l’écrivain russe, «l’orthodoxie était indissociable de l’avenir de la Russie. Son pays lui semblait appelé à une “mission rédemptrice pour l’humanité”.»

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