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Haut-Karabagh: retour à la case départ

Occultée par la guerre au proche-orient, la crise arménienne de fin 2023 a disparu du radar médiatique. Mais dans l’ombre, des chrétiens ont mis la main à la pâte.
David Métreau

Sa vieille Opel Astra grise roulant au gaz est tout ce qui lui reste pour faire vivre sa famille. Hayaser Andryan (photo), trente-huit ans, originaire de Chouchi dans le Haut-Karabagh, a tout perdu quand les forces azerbaïdjanaises ont pris la ville en novembre 2020, au terme d’une sanglante bataille face aux forces de la République séparatiste d’Artsakh et aux militaires arméniens. Après une offensive éclair en septembre 2023, l’Azerbaïdjan a achevé de prendre le contrôle du Haut-Karabagh, enclave située sur son territoire national mais peuplée de 120 000 habitants à 99% d’origine et de langue arménienne et de confession chrétienne. Tous, à l’instar de Hayaser Andryan, ont été contraints à l’exil. Dans une situation financière précaire, ils doivent s’adapter à leur nouvelle vie.

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