La convention des Droits de l’enfant, trente ans après
Cette année marque les trente ans de la Convention internationale des Droits de l’enfant (CIDE). Ce document a favorisé des progrès dans le monde et eu des répercussions sur le travail des ONG chrétiennes.
«Le taux de mortalité des moins de cinq ans a été réduit de moitié ces trente dernières années. Alors que 120 millions d’enfants n’avaient pas accès à un enseignement primaire en 1989, ce chiffre est tombé à moins de 64 millions en 2017» commente Camille Romain des Boscs, directrice de l’ONG Vision du monde. Grâce à cette convention, les enfants sont mieux soignés, nourris, éduqués et protégés contre l’exploitation économique, les châtiments corporels et le mariage forcé. Sur le plan des mentalités, «la CIDE a permis de reconnaître que les enfants ont leurs propres droits, voix et liberté d’action et de changer durablement la façon dont ils sont perçus» détaille encore Camille Romain des Boscs.
Pour Daniel Hillion, responsable au SEL France, la CIDE offre un outil de référence qui assoit la légitimité des efforts des ONG engagées pour l’enfance et de leur combat tant auprès du grand public que des autorités. «Etant juridiquement contraignant, ce texte peut constituer un point d’appui pour une démarche de plaidoyer: demander aux Etats de respecter les engagements qu’ils ont pris.»
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