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L’hôtel Bel’Espérance renoue avec sa vocation : l’accueil des sans-abri

De mai à juin 2020, l’hôtel Bel’Espérance a aussi été le quar- tier général de la fondation Mater. A l’initiative du chef Walter El Nagar, et soutenu par d’autres chefs, six mille plats à emporter aussi bons que sains ont été préparés pour les nécessiteux de la ville
© Hotel Bel'Espérance / Mater Fondazione
A Genève, l’hôtel Bel’Espérance de l’Armée du Salut accueille des sans-abri depuis le printemps 2020, comme les clients ne sont plus au rendez-vous à cause du Covid. Une occasion d’aider chacune de ces personnes à prendre un nouveau départ. Coup de projecteur.
Sandrine Roulet

Dans une rue discrète de Genève, à deux pas des Rues Basses et du jet d’eau, l’hôtel Bel’Espérance reçoit en temps normal un tourisme d’affaires.

Propriété de l’Armée du Salut (AdS), ses bénéfices sont reversés à l’Action sociale de celle-ci. Mais depuis le printemps 2020, l’hôtel a renoué avec sa vocation d’origine (1932-1996), qui était l’accueil de femmes en détresse. Alain Meuwly, le directeur, se souvient bien de ce 28 février où tous les grands événements ont été annulés: «Toutes nos réservations ont été résiliées et on s’est retrouvés sans client. Nos collègues de l’accueil de nuit, eux, cherchaient un toit pour dix mineurs non accompagnés.» Puis au début du confinement, l’AdS décide d’élargir l’accueil à une vingtaine de femmes sans-abri. «Il a fallu tout remanier, mais le personnel de l’hôtel est resté le même», détaille le directeur. Avec la seconde vague de l’automne, les clients désertent à nouveau. «Genève a alors levé un fonds spécial pour loger 150 sans-abri dans des hôtels. Actuellement, nous accueillons seize femmes et neuf hommes, en majorité étrangers.»

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