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L’Allemagne a choisi la stabilité

Poignée de main entre Friedrich Merz (de face, président de la CDU) et Markus Söder (de dos, président de la CSU) lors de la soirée électorale, le 23 février.
© Christel Lamère Ngambi – Sandro Halank, Wikimedia Commons
Le 23 février, les Allemands se sont rendus aux urnes lors d’élections fédérales anticipées. Christel Lamère Ngnambi, politologue, consultant en communication publique et politique qui vit à Düsseldorf, commente les résultats, notamment l’impact du vote évangélique. Entretien.
David Métreau

Que révèlent ces élections sur l’évolution du paysage politique en Allemagne?

Cette élection a fortement mobilisé, avec un record de participation depuis presque trente ans et la réunification de l’Allemagne. Dans cet arrière-fond de crise gouvernementale, de crise de leadership et de crise économique, une bonne partie des Allemands ont voulu affirmer une volonté de stabilité, d’une direction claire et forte. Cela s’est manifesté dans un résultat très favorable pour la CDU/CSU (droite démocrate-chrétienne et conservatrice). Il faut savoir que la CDU, sur les vingt dernières années, c’est en quelque sorte le parti de la stabilité.

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